Nielas Aran - Acte I

Tu montes dans ta chambre, tu passes la nuit entière à prier, mais ton dieu, ne te réponds pas, finalement alors que le soleil se lève, tu n'as pas réussi à te connecter à lui, tu sais cependant qu'il te faut un peu plus de temps, après tout, tu as sérieusement mis en doutes ses dogmes et enseignements, mais le faucheur te pardonnera tu en est certain.

Je réunis toutes mes affaires et me prépare. J'enfile mon armure, prends ma faux ainsi que tout mes autres biens, et sors de l'auberge. Je vais en ville et tente de trouver une crypte dédiée à Nerull, afin de re-découvrir les préceptes de ce dieu.

Je me met donc à la recherche d'un lieu tel que celui ci.

Tu erres vaguement dans la ville sans rien trouver pendant deux heures environ. Il te semble que la communauté générale n'a pas jugé utile de construire des cryptes à effigie du dieu de la mort.

Je me balade dans la ville en tentant de trouver une grande bibliothèque, remplie de livres en tout genre, ou si cela existe, spécialisée en magie.

La taille impressionante de la ville te force à marcher longtemps avant de trouver ce que tu souhaites mais en demandant ton chemin tu finis par arriver devant la bibliothèque adjacente à l'université de magie de la ville. Le bâtiment est immense et s'étale sur au moins trois étages. L'édifice se trouve sur une grande place où se massent étudiants en magie ainsi qu'amateurs passionnés de l'occulte. Malgré cela, le bâtiment reste assez sobre et n'est pas très orné.

Je rentre dans le bâtiment, et réalise les formalités nécessaire pour accéder aux livres disponibles. Je cherche des écrits qui parleraient de cryptes, nécropoles ou autre lieu qui pourraient renforcer ma connexion à Nérull et ses préceptes en y allant. Je me souviens cependant de mon désir d'aller à une crypte au Nord, mais cherche si il n'y pas destination plus proche.

Tu rentres dans une immense bibliothèque, l'entrée en elle même est assez sobre. Un comptoir se tient sur le côté, derrière celui un elfe semble être occupé à archiver des dossiers. Au delà se situe, le véritable cœur de la bibliothèque, des rayons entiers d'étagères remplies de livres aux couvertures variée. Tu n'as pas le temps d'en voir plus, l'elfe a relevé la tête et te sort de ta contemplation.

[Elfe]: "Bonjour que puis je pour vous ?"

- Bonjour, je cherche à accéder à des livres parlant de lieux en rapport avec Nerull ou des nécropoles/cryptes de manière générale, vous auriez ça ?

[Elfe]: "Cette bibliothèque contient de nombreux ouvrages, nous avons sûrement ce que vous cherchez, vous ne ressemblez pas à un élève de l'académie, vous devez vous acquitter de droits d'entrée, pour une journée cela fera 5 pièces d'argent. Vous aurez alors libre accès à la bibliothèque jusqu'à la fin de la journée."

- Hm, tenez.

Etant évidemment trop riche, je lui donne une pièce d'or nonchalamment. Je rentre alors dans la bibliothèque et me met en quête de ce que je recherchais.

[Elfe] : "Vous oubliez votre monnaie ..."

Je me retourne, et dis :

- Gardez la monnaie.

Je vais donc à la recherche des informations dont j'ai besoin.

[Elfe]: "..."

Tu erres dans la bibliothèque jusqu'à trouver une section sur les livres concernant la théologie. En regardant les tranches des livres tu finis par trouver une portion d'une étagère dédiée au culte du faucheur. Dans celle ci, tu trouves un livre dédié aux différentes cryptes de ton dieu. Après lecture tu constates que la crypte au nord n'est pas mentionné. Plusieurs cryptes sont mentionnées la plus proche, se trouve à plusieurs jours de marche au sud.

Après dure réflexion, je décide de me diriger vers celle du nord. Pour patienter jusqu'au prochain lever de soleil, je tente des trouver des ouvrages sur comment remettre mon aile. Pour cela, je demande conseil à l'elfe de tout à l'heure.

- Re-bonjour, où puis-je trouver des ouvrages qui pourraient me dire comment remettre une aile droite qui a été mal implantée, à faire soi-même ou par quelqu'un d'autre. C'est pour un ami.

L'elfe parait un peu surpris de ta demande.

[Elfe]: "Je ne suis pas un expert en la matière, mais je suppose que la section réservée aux connaissances druidiques devrait faire l'affaire, sinon allez faire un tour dans les étagères concernant les polymorphismes et autres transmutations."

- Merci bien.

Sur ce je me dirige vers les sections qu'il m'a indiquées. Je cherche les informations qui pourraient m'être utiles.

En cherchant cela, tu te souviens avoir entendu parler d'un art nommé la géomancie, bien que tu ne te souvienne pas quelles sont ses usages, tu orientes naturellement tes recherches vers ce domaine, quelques ouvrages en font mention. Tu les parcours rapidement, tu penses sans en être certain que cet art pourrait te permettre non seulement de régler ton problème mais aussi de te garantir une certaine aisance de vol après un temps d'adaptation. Malheureusement aucun des livres ne t'indique comment trouver un pratiquant de cette magie.

Fort heureux de mes recherches, je quitte la bibliothèque. Je me dirige vers l'auberge et prie mon dieu Nérull pour le reste de la journée, tentant encore une fois d'insuffler une connexion à mon pendentif. Après cela, je dormirai.

Lorsque tu atteins l'auberge le soleil s'est couché depuis un certain temps. Tu pries Nérull pendant un long moment. Peu à peu tu sens ta connexion se renouer avec ton dieu. Tu sens l'énergie divine affluer en toi, tu peux la canaliser de nouveau. Tu t'endors satisfait.

18 Hop 453 de l'ère Molhoïc.

Tu te lèves bien après le soleil.

- Hourra !
Je prie mon Dieu, le remerciant de son pardon, et prépare mes sorts au passage. Sur ce, je tente de trouver le nord en sortant de l'auberge, puis me dirige vers une sortie de la ville me permettant d'aller vers le nord.

Tu te diriges donc vers le nord, en te servant des passants et autres gardes pour t'aider. Tu franchis les portes de la villes et te retrouves dans la couronne extérieure lorsque le soleil commence à passer l'horizon, tu sors juste de la ville, lorsque le soleil se couche.

Je vais dans l'auberge la plus proche, et paie une nuit, puis vais me coucher, tentant de me réveiller pour le lever du jour.

Tu retournes dans la périphérie afin de trouver une auberge, tu rentres sans même regarder le nom de l'établissement. L'endroit est un peu crasseux et bien différent de l'auberge que tu as côtoyé pendant ces derniers jours. C'est un halfelin qui t'accueille.

[Halfelin]: "Bonsoir, qu'est ce qui t'amène par ici voyageur ?"

Je ne réponds pas. Je sors une pièce, puis d'une forte pichnette, lui lance en pleine figure et tend ma main attendant une clé de chambre.

[Halfelin]: "A l'étage, deuxième porte à droite."

Dit il en rattrapant la pièce de sa main gauche, il pose une clé sur le comptoir de la main droite.

Sur ce je me dirige vers la chambre, retire mon armure et prie avant de dormir.

Tu dors.

19 Hop 453 de l'ère Molhoïc.

Tu te réveilles, le soleil ne s'est pas encore levé.

Me rappelant que le col était bouché, je vais rapidement, acheter du matériel d'escalade dans une boutique appropriée, pour aller plus vite je demande au halfelin où je peux trouver une telle échoppe.

Le halfelin t'indiques une boutique pas très loin qui vends divers objets, dont ceux pour pratiquer l'ascension de pics rocheux. Tu te diriges vers la boutique, qui ne paie pas de mine. Un peu vieillie, la façade indique vaguement un magasin général. Tu rentres dans l'échoppe, derrière un comptoir, un homme est en train de faire des comptes, il ne te porte pas la moindre attention.

- J'aimerais du matériel d'escalade de bonne qualité, tout le nécessaire si possible : piolet, corde, attaches, etc. J'ai de quoi payer.

[Vendeur]: "Euh, oui bien sûr je vais vous chercher ça..."

Ils s'en va chercher quelque chose dans la réserve, et amène le tout, piolets, cordages.

[Vendeur]: "Et bien voilà, ça fera 85 pièces d'or."

- Tenez.
Je lui tends les pièces d'or.

Je prends le matériel et sors de la boutique. Je prends alors la route du nord que je comptais prendre le jour dernier. Je vérifie que mon équipement, et pars.

Une fois le matériel acheté, tu empruntes de nouveau la route qui mène au nord, les températures comme la neige ne se sont pas arrangés depuis la dernière fois. Tu t'approches de l'orée de la forêt lorsqu'arrive le crépuscule.

Je sors ma lanterne et l'allume pour commencer à avancer, je continue quelques heures seulement.

La nuit tombe et tu avances dans la neige à l'aide de ta lanterne seulement, quelques heures plus tard fatigué, tu t'arrêtes.

Je tente de trouver un endroit un peu isolé su il y'en a un. A partir de la je prépare mes affaires pour dormir, je cherche du bois et allume un feu, j'enleve mon armure et la pose à côté de ma paillasse, je pose mon arme juste à côté de la où je dors, puis me couche dans ma couverture d'hiver.

Après avoir recolté suffisamment de bois pour alimenter le feu pour environ 10h. Tu t'endors ainsi, le feu t'aidant à lutter contre le froid.

20 Hop 453 de l'ère Molhoïc

Tu te réveille, il a commencé à neiger, le soleil va bientôt se lever.

Je reprends ma route, toujours dans la même direction, tout en vérifiant si je n'ai pas perdu le cap. Avant de partir, je remet mon équipement, et prends mes affaires. Je prends soin d'eteindre le feu avant de partir.

Tu continues ta route pendant 8 longues heures, tu commences à arriver dans les montagnes, ton ascension est longue mais tranquille ainsi pendant tout ce temps tu ne signales rien d'étrange ou inquiétant. Ainsi le jour se passe et la nuit arrive comme un voile maléfique sur la forêt.

Je cherche du bois pour la nuit dans les environs, tente de faire un feu, le sécurise, puis me couche su ma paillasse dans ma couverture d'hiver. Je prends soin de retirer mon armure avant de dormir.

Tu pars chercher du bois poir le feu, en un rien de temps tu rassemble ce qui t'est nécessaire pour 10h de feu. Tu allume un feu de camp que tu sécurise à l'aide de petite pierres avec lesquelles tu crées une sorte de cercle permettant de contenir les flammes. Tu poses donc ta paillasse dans le froid avant de dormir, sans ton armure dans ta couverture d'hiver.

21 Hop 453 de l'ère Molhoïc.

Tu te réveille avant l'aube, il fait froid mais au moins il a arrêté de neiger.

Je remballe toutes mes affaires et les range dans mon très utile havre sac. J'éteins le feu, puis remet mon armure et prend ma faux. Je me remet alors en direction du nord, en passant à côté de la crypte où j'étais allé plusieurs jours auparavant.

Tu reprends ta route. Ton ascension est longue et fatigante, les températures sont basses, les jours sont encore courts, et la neige n'arrange rien. Tu sens à chacun de tes pas, la neige s'enfoncer sous toi, les arbres commencent à devenir moins nombreux, quelques mélèzes survivent encore à cette altitude, quelques rares pins aussi, mais rien de plus. Tu finis par arriver à côté de la crypte, en fin d'après midi, le soleil devrait se coucher dans une heure et demie au plus selon toi. Le col est encore plus enneigé que la dernière fois, impossible de passer sans se résoudre à escalader.

Je tente, si je trouve des arbres à côté, de récolter du bois, un maximum jusqu'à la tombée de la nuit, au moins pour 20 à 30 heures de feu que je rangerai dans mon sac.

Tu trouves du petit bois sec, en faible quantité, et il te faut un temps important pour rassembler, ne serait-ce que 15 heures de feu. Ainsi la nuit se lève avant que tu puisse rassembler plus de bois.

Je retourne près de la crypte, et trouve un coin isolé de la route, je fais un feu pour 7h, je prépare ma paillasse et ma couverture, puis enlevé mon armure et essaie de dormir pour environ 7h.

La crypte étant isolé, tu commence à faire un feu, ce qui s'avère difficile à cause du vent froid et de la neige. Au final tu parviens à générer un piètre feu qui tient miraculeusement, tu t'endors dans le froid, bercé par les vents du nord et le bruit sifflant qu'ils émettent.

22 Hop 453 de l'ère Molhoïc
Tu te réveilles encore plus tôt que d'habitude, les dernières braises du feu sont à peine rougeoyantes, tu aperçois du mouvement dans la neige mais tu ne parviens pas à distinguer ce que c'est.

Voyant ce mouvement, je met mon armure, tout en tentant de ne pas trop m'agiter et de garder mon regard là où j'ai aperçu le mouvement.

Tu regardes mais ton oeil ne distingue rien, la silhouette semble s'être fondue dans la neige. Tu mets ton armure, et cela prends ce qui te semble être une éternité.

Je range le reste de mes affaires dans mon sac, tout en étant attentif à l'environnement.