Nielas Aran - Acte I

Rien ne se passe alors que tu ranges tes affaires.

Je m'approche de la source de mouvement que j'ai repérée pour tenter d'identifier une quelconque créature qui pourrait m'attaquer, étant donné mon précédent passage dans les environs.

Tu t'approches sans rien voir quand un ours polaire te saute dessus. Tes réflexes surnaturels te permettent d'esquiver la gigentesque patte griffue de l'ours.

Surpris, je tente de répliquer avec un coup de faux sur la bête, tentant de la blesser.

Tu abats ta faux sur l'épaule de l'ours qui pousse un rugissment de douleur avant de tenter de te balayer d'un grand coup de griffe que ton armure vient bloquer.

Je réitère mon coup de faux sur la bête.

Alors tu lacères la chair de l'ours avec ta faux, ton armure encaisse un deuxième coup qui ne te fait pas même vaciller. La fourrure de l'ours se teinte de rouge au niveau de sa patte gauche que tu as blessée.

Voyant que la bête saigne, je prends ma faux et tente de la blesser encore plus, voire de la tuer si j'y arrive.

Tu tente de la blesser, mais l'épaisse fourrure de l'animal bloque ta lame qui ne traverse pas le cuir de l'animal. L'ours tente de te griffer mais tu esquives en te baissant.

Rebelote, je tente de le tuer.

Tu tentes de frapper l’ours de ta faux, mais le manque, alors qui lui, répliquant, ne te manque pas, et t’infliges une lourde blessure de sa patte droite, tu saignes en quantité non négligeable. Dans un élan d’espoir, tu arrives à le toucher une nouvelles fois, mais par manque de chance lui aussi. Et alors que tu ne le blesse qu’un peu plus que ce qu’il était déjà avant, lui te place au bord de la mort en te frappant une nouvelle fois de plein fouet. Au bord de l’agonie, tu prends ta faux et tente de le terminer avant que lui ne te termine. Tu arrives à lui mettre deux coups, tandis que lui rate le sien. C’est fini, tu t’en sors certes, mais fort mal en point, au bord de la mort. Sagement, tu décides d’apaiser te blessures avec les sorts procurés par la puissance magique de Nerull. Une fois un peu remis sur pieds, tu te dirigés vers la crypte, et tente de détecter une quelconque forme de magie, tu remarques qu’aux endroits explorés précédemment se trouve une faible présence magique, tandis que vers le côté inexploré règne la même présence magique, parsemée d’autres traces de magie.

Je me dirige vers la partie de droite, tente de trouver un coin isolé, et fais une sieste de quelques heures, histoire de récupérer de ce combat.

Tu te réveilles quelques heures plus tard, les pierres d'Ioun flottent au dessus de ta tête, grâce à elles, tu t'est remis de tes blessures, tes côtes ne sont plus douloureuses et même sans enlever ton armure, tu sais que toutes tes plaies sont refermées. Tu te lèves péniblement pour aller dans la partie de gauche, tu parcours un couloir aux murs délabrés, les bas reliefs présents dessus sont en ruine, le sol est jonché, de débris, tu arrives, à l'embouchure d'une salle, tu entends des bruits, de pas lents et lourds. Tu récupères alors une pierre sur le sol, et tu te mets à incanter, récitant les paroles sacrés de ton dieu, la pierre se met à briller. Tu avances prudemment, assez rapidement tu arrives dans la pièce, 4 morts vivants sont présents, 2 squelettes armés d'un cimeterre et d'une épée longue, ainsi que 2 zombies humains, armés de masses. Tu canalises l'art de ton dieu afin que le mort vivant se plie à tes volontés, les autres le remarque immédiatement et te chargent. Ton agilité naturelle ainsi que ton armure lourde te permettent d'éviter de prendre les coups de plein de fouet. Tu asservis un second mort vivant, les autres s'avèrent incapable de te toucher, c'est alors qu'un troisième mort vivant tombe sous ton emprise, le dernier tente sa chance mais, il ne peut résister à ton pouvoir.

Tu avances dans la pièce, qui s'avère globalement vide, tu prends ainsi l'autre sortie et arrive à un coude.

J'ordonne à mes sous-fifres bien aimés de passer devant, je reste derrière eux mais les suit dans notre avancée. Nous avançons donc dans le couloir après le coude.

Assez rapidement, toi et tes sbires arrivez devant une grande double porte en bois massif qui vient terminer le sombre couloir délabré.

Je leur commande d'ouvrir la porte et je reste environ un mètre derrière eux

Tes sbires ouvrent la porte qui grince, derrière celle ci se trouve une longue pièce, un caveau, plusieurs tombes réparties à droite et à gauche recouvertes de lourdes dalles en pierre semblent contenir des cadavres mais alors que la porte s'ouvre complètement, quatres dalles se soulèvent laissant apparaître 4 squelettes couvert en armure lourde portant chacun une épée bâtarde.

J'utilise la force psychique que Nerull m'accorde pour me fortifier en vue du combat. J'ordonne à mes morts de tous attaquer l'ennemi le plus proche, si possible en l'encerclant. Pour ma part, je vais avec eux et tente d'attaquer l'ennemi.

Les quatre squelette foncent sur tes sbires, le premier zombie se fait décapiter au premier coup d'épée bâtarde venu, tandis que le second se fait assaillir par 3 squelettes, le premier coup est esquivé rapidement mais les deux autres touchent et viennent percer le zombie de part en part qui s'effondre. Tu canalises la puissance de Nérull, sous sa puissance divine, tu sens tes muscles se gonfler, ta faux comme ton armure te semblent encore plus légères. Tes deux squelettes restants tentent de toucher le même ennemi mais se heurtent à l'armure de ce dernier.

Je tente de contrôler un des morts en armure, tout en restant sur mes gardes quand à l'une de leurs attaques. Je choisis de tenter de contrôler celui qui est le plus proche de mes morts.

Ta tentative s'avère infructueuse, non pas qu'il te résiste mais tu n'arrive pas à maintenir ton emprise sur tous les morts vivants ainsi et par conséquent, impossible de dominer correctement ce dernier. Les quatre mort vivants s'acharnent alors sur un seul de tes squelettes qui tombe sous les coups inlassables des monstres. Le dernier ne parvient qu'à blesser partiellement un mort vivant qui ne bronche pas sous le coup.

Je tente de mettre un coupnde faux au squelette déjà blessé.

Tu tentes d'abattre ta faux sur le squelette qui l'esquive sans problème, les squelettes s'acharnent sur ton dernier sbire qui s'effondre assez rapidement.

Je tente de contrôler l'un des leurs, en restant sur la défensive.

Alors que tous les morts te chargent, et éprouvent l'infaillible solidité de ton armure qui ne te fait ressentir aucun des coups qu'ils te portent, tu finis par tordre l'essence de l'un des squelettes qui se soumet à ta volonté.

Une fois ceci fait, je tente d'attaquer un des 3 morts restants, tout en commandant à mon "acolyte" de faire de même sur une autre cible.

Tu tentes d'attaquer les morts vivants, malheureusement, tu manques ton coup laissant une ouverture que les squelettes exploitent immédiatement, ton armure de protège du premier coup, mais pas du second, tu sens la pointe de son épée bâtarde mordre ton flan, t'ouvrant ainsi une entaille assez profonde. Ton squelettes se bat en duel contre un autre, mais ton ennemi prend l'avantage et parvient à blesser ton nouveau sbire, et vient lui éclater une bonne partie des côtes.

Je tente d'attaquer un adversaire de plus belle, et commande à mon squelette de faire de même

Les morts continuent de s'acharner sur toi, mais ton armure stoppe inlassablement leurs coups, sauf un qui arrive à t'écorcher, tu souffres de plus en plus de tes blessures. Tandis que tu t'affaires à tenter des te défaire de tes ennemis, ton sbire se prend un méchant coup venant de son adversaire, lui enlevant quelques morceaux de ce que l'on pourrait appeler son corps.
Le combat continue et tu arrives enfin à asséner un coup à un ennemi, tandis qu'eux ne réussissent toujours pas à te toucher. Ton sbire continue son combat singulier et arrive à asséner un coup à son adversaire, mais en prend également un en retour, il est vraiment mal en point arrivé à ce moment là du combat. Un des ennemis te touche à la jambe gauche mais tu répliques, et tu tues l'un d'entre eux, alors que ton sbire fait de même avec son adversaire. Ton coup fût si puissant, que l'armure du pauvre mort se retrouva décomposée, et son corps fut réduit à un état incertain. Seule une chose était sûre, plus jamais il ne se relèverait. le dernier ennemi te résiste quelques dizaines de secondes avant de retourner à l'état de poussière.

Après ce dur combat, je transforme de mon énergie magique pour en donner à mon sbire, de l'énergie maléfique. Ensuite, je prépare ma paillasse et ma couverture d'hiver pour me reposer et récupérer.

[Grosso modo je transforme un sort Sanctuaire de lvl 1 en "soin" pour le mort]

T'imprégant de toute la puissance maléfique de ton dieu, tu pervertis l'essence même du sort obtenu par ton dieu pour le transformer en de l'énergie négative pure, l'appliquant ainsi au mort vivant dont quelques os se soudèrent à nouveau.
Tu poses ta couverture d'hiver et ta paillasse en plein milieu des tombes, au milieu de la crypte, mais le sommeil ne te gagne pas, tu te rappelles alors que t'est déjà reposé deux fois en quelques heures.

Ne sachant quelle heure il est, je tente de me connecter à Nerull et recharger mes sorts.

La puissance de Nérull coule en tes veines, cependant ton corps faible ne te permet pas de recevoir plus de puissance de ton dieu, pour l'instant.

Je me dirige vers la salle où je me souviens avoir vu des inscriptions dans une langue que je connaissais, ainsi qu'une sorte de carte.

Tu parcours en sens inverse la crypte que tu as mis à sac, tu passes dans ces lieux et te remémore tout ce qui s'est passé ici, tu n'éprouves qu'un seul regret celui d'avoir laissé Zenyatta en vie. Tu passes dans cette série de pièces désormais vide et rejoins cette antichambre magistrale dont les bas-reliefs décrivent une prophétie et dont un mur entier est recouvert d'une immense carte gravée à même le mur.

Je prends quelques minutes pour analyse le mur, si possible, je cherche un morceau de pierre sur lequel je pourrais réaliser une esquisse de la carte en gavant dessus avec ma faux.

Cette pièce était sans aucun doute la mieux conservée de toute et tu ne trouves pas de morceaux de pierre pour graver dessus. La carte est vaste mais pas très précise, elle met en place les chaines de montagnes les plus importantes, la crypte ainsi que la nécropole de Kyrath.

Je prends encore quelques minutes pour mémoriser au mieux possible la carte et les inscriptions sur le mur.
Ceci fait, je retourne vers l'entrée accompagné de mon fidèle mort, et tente de déterminer l'heure qu'il est.

À résumer

Je m'aventure donc dans le 7eme passage, Wilson devant moi avec la lanterne allumée dans ses mains.

Tu t'avances à peine et tu entends des bruits de pas derrière toi, suivi par les cliquettements distinctif des morceaux d'armures qui s'entrechoquent.

Je me retourne et commande en même temps à Wilson d'éclairer ma vision, je prépare ma faux. Je tente de discerner quelconque forme que ce soit tout en restant sur mes gardes.

Tu te retourne et vois immédiatement 5 hommes, habillés dans des tenues de tissus noir, sur lesquelles sont tissés des motifs de couleur rouge, leur visage est caché par ces mêmes tenues. L'un d'eux se dégage par son armure et son visage découvert, pâle comme celui d'un cadavre. Les autres ont leurs faux en main prêt à te foncer dessus lorsque l'ordre sera venu.

[Capitaine]: "Comment osez vous profanez ces lieux sacrés ? Rendez vous, la façon dont vous allez mourir sera discuté âprement par nos prêtres, mais sûrement moins douloureuse que celle que je pourrai vous offrir !"

- Attendez ! Je suis un prêtre dévoué à Nerull, je ne cherche ici qu'à servir mon dieu et le contenter. Ma venue ici n'a qu'un but et je pense qu'il n'entre pas en conflit avec vos directives. Pouvons nous nous entendre ?

Je dis cela tout en restant sur mes gardes et en faisant passer Wilson à mes côtés, un peu avant par rapport à moi.

Tes arguments n'ont pas l'air de le convaincre, à vrai dire, il se fiche éperdument de ce que tu lui dit.

[Capitaine]: "Ce n'est pas à moi d'en juger ... Obtempérez, lâchez vos armes ou mourrez."

- Attendez, puis-je savoir ce qu'il m'attend avant que nous allions plus avant dans votre entreprise ?

Tes paroles semblent l'énerver.

[Capitaine]: "Je ne vous doit rien ..."

Dans la paume de sa main libre il fait apparaître une sorte d'orbe d'énergie sombre qu'il comprime entre ses doigts. Tu te sens, lourd, comme si ton poids avait été multiplié par 100, tu pose immédiatement un genoux à terre sans pouvoir résister.

[Capitaine]: "Emmenez le !"

Les gardes commencent à approcher.

Si je sens ne pas pouvoir me relever, alors je me laisse emmener, si je peux me lever, je marche à leurs côtés, suivant leurs ordres. Je fait me suivre Wilson.

Deux gardes viennent t'enserrer les épaules tandis qu'un dernier se saisis de ta faux, les autres se mettent en rang autour de toi, leur chef semble faire quelque chose à Wilson, tu n'arrive pas à voir quoi mais tu perds ta connexion avec lui. Ils te traînent alors jusqu'au centre de la pièce, avant de prendre la porte nord située au centre, au bout de quelques mètres vous commencez à descendre des escaliers pendant quelques minutes, tu arrives dans une portion très ouverte de la nécropole, jusqu'à arriver devant une muraille, dont la herse s'ouvre prestement à votre venue, derrière cela, une ville, ses maisons bâties en pierre sont grandes et imposantes, elle sont aussi ancienne que les murs de la nécropole et tout aussi ornées. Tu est conduit sous le regard interloqué des passants à la peau pâle, presque grise, jusque dans un temple gigantesque au centre de la ville et tu laisses dans ton sillage une myriade de murmure à ton sujet. Le temple en lui même est gigantesque, enfin de ce que tu peux en voir dans le noir complet qui règne dans la ville, pas une seule lumière ou lampe, tes yeux s'habituent un peu mais pas suffisant pour voir le temple dans son intégralité. Tu rentre alors dans une grande salle, et tu est lâché en plein milieu de la pièce, tu n'arrive pas à en distinguer les bouts. Tu sens l'emprise du sort se relâcher. Une voix grave, comme celle d'une créature d'outre tombe te parle alors sans que tu puisse voir le visage qui lui correspond.

[Haut Prêtre]: "Qui êtes vous, pour venir troubler ces lieux de souffrance éternelle ?"