Deltac - Acte I

Le marchand se met à rire.

[Marchand 1]: "Et pourquoi vous aiderai je ? Dites moi ce que j'ai à y gagner ?"

1 pièce d'argent

Le marchand se met à rire franchement.

[Marchand]: "1 pièce d'argent ? Vous êtes amusant ! Non, écoutez plutôt vous avez l'air de savoir vous battre, battez vous pour moi dans les arènes, devenez mon gladiateur et vous serez logé, nourri et payé si vous réussissez bien entendu. Qu'en dites vous ?"

j'accepte de devenir votre gladiateur

22 Jelïau 158 de l'ère Artaith

[Marchand 1]: "Parfait alors montez !"

Il te pointe l'arrière du chariot.

"merci" je monte a l’arrière du chariot

Après que tu sois monté, le chariot démarre aussi sec, et s'en retourne vers Iculisma, la ville d'où tu viens. Tu t'endors sur le chemin, tant tu est exténué, et par la fatigue, et par tes blessures.

Tu te réveilles, dans un lit, tes blessures ont été pansées, mais elles te font encore souffrir. Tu regardes alors la pièce dans laquelle tu te trouves. Elle est décorée simplement mais avec bon goût. Tu te situes dans la coin gauche de la pièce, à côté de ton lit simple, un guéridon, sur le mur de droite un bureau, et une chaise, c'est là que ton équipement est posé. Un tapis et un tableau que tu distingues mal dans l'obscurité viennent combler le vide qui occupe la majeure partie de la pièce. Une unique fenêtre aux volets fermés prend place sur le mur adjacent au lit, sur ta droite, sur le mur opposé, une porte en bois fermée.

je me rendors

Tes blessures te fatiguent, ainsi tu n'éprouves aucune difficulté à te rendormir, tu te réveille plusieurs heures plus tard une jeune fille t'as relevé afin de te faire boire un breuvage au goût d'amende. Tu te sens immédiatement revigoré, tes blessures se ferment.

"Merci mais qui êtes vous ?"

La jeune fille sursaute au son de ta voix. Sa voix semble hésitante, elle n'est pas très à l'aise.

[Jeune fille]: "Vous, vous voilà réveillé ... Pardonnez moi ... Je m'appelle Luna, je travaille ici."

Tu la détaille un peu des yeux, elle a de long cheveux d'un blond platine, ceux ci encadrent un visage fin, serti de deux yeux d'un bleu profond. Elle est petite, elle doit atteindre le mètre soixante cinq pas plus. Elle porte des vêtements simple, pas spécialement beau, légèrement trop ample, ils cachent un corps frêle. Elle comence à saisir des ses doigts de fée, les objets qu'elle avait ammenés, dont une fiole vide et des bandages neufs, avant de les poser sur un plateau qui a dû lui servir à les ammener. Elle semble alors se rappeller de quelque chose.

[Jeune fille]: "Oh, j'allait oublier ... Quelle sotte ! Le maître m'a dit de vous demander de vous présenter à lui dès que vous seriez sur pied, je pense que vous ne devriez pas le faire attendre ..."

bien ou se trouve t-il ?

[Luna]: "Je vais vous y mener, si vous pouviez juste enfiler quelque chose, je pense que ce serait mieux que d'y aller nu ..."

Dit elle en pointant du doigt ton équipement. Puis elle se met à rougir.

[Luna]: "Je, je ... Ne vous méprenez pas, je sort tout de suite, je vais vous laisser un peu d'intimité. Je vous attends juste derrière cette porte"

Elle sort alors, son plateau dans les mains par l'unique porte de la pièce.

je met mon équipement puis j'ouvre la porte

Après avoir enfilé ton équipement tu ouvres la porte derrière laquelle se trouve Luna, le soleil couchant t'éblouit, tu le voit pour la première fois depuis un temps indéterminé. Tu te trouves sur un balcon qui surplombe une cour intérieure, elle est accessible via un escalier. Tu tournes la tête à gauche, c'est une partie de la ville que tu n'avait pas encore vue, tu peut voir la mer d'ici, le port de la ville est encore actif à cette heure. La réalité, une jolie jeune femme, te rapelles à l'ordre.

[Luna]: "Veuillez me suivre je vous prie"

Elle commence à descendre l'escalier.

je la suit

Tu la suis, descendant l'escalier, à peine a tu le temps de voir la cour qu'elle te fait entrer dans une partie de la demeure située à la gauche de la chambre où tu as dormi. Tu rentres par une simple porte en bois gravé, elle te mène rapidement dans un couloir, tu comptes, deux portes à droite, une porte à gauche, à la suivante sur ta droite, elle s'arrête.

[Luna]: "Il est dans son bureau, n'ayez crainte, entrez"
Dit elle en te présentant la poignée de la porte. La porte est simple, peu ornée, et pourtant elle a le caractère imposant qu'on toute les choses grandes non pas par la taille mais par le changement qu'elles entrainent, derrière cette porte se trouve peut être l'entreprise la plus rentable de ta carrière.

je rentre

Tu tournes la poignée sans hésitation et pousse la porte nonchalamment. La pièce n'est pas très grande, c'est un bureau, une large fenêtre couvre une partie du mur opposé à celui par lequel tu rentres, tu aperçois des étagères pleine de livre de couvertures et tailles différentes, au milieu de la pièce, un large bureau, derrière celui ci un fauteuil, sur ce dernier, le marchand qui t'as aidé plus tôt. En te voyant entrer ses lèvres se courbent laissant apparaître le même sourire carnassier que la dernière fois. Avant que tu ne puisses dire un mot, il se lève et prend la parole.

[Marchand]: "Je vois que vous êtes réveillé, je crois qu'il est temps pour vous de prendre du service, nous devons quelque peu discuter les obligations qui vous incombent envers moi cependant."

Il se dirige vers une étagère dont la partie basse possède deux portes semblable à celle d'un petit placard. Il en sort deux verre et une bouteille, il remplit un premier verre qu'il te donne, le liquide à l'intérieure est blond comme la bière mais il ne produit aucune mousse. Il remplit alors son verre, et boit une gorgée.

[Marchand]:"Buvez donc ça, allez y, vous verrez, ça donne du courage."

Il se rassied dans son fauteuil.

[Marchand]:"Je vais être franc, voilà ce que je vous propose, combattez pour moi dans les arènes de la ville, je vous loge, je vous nourris, je vous donne de quoi vous entrainer, et vous vous terrassez vos adversaires un à un, à chaque victoire un peu plus de gloire pour vous et un peu plus d'argent pour moi. Je vous donne 20% des gains de chaque combat, qu'en dite vous ?"

je boit une gorgée "j'accepte de combattre pour vous c'est un honneur ".

[Marchand] :"C'est ce que je voulais entendre ! Vous prenez du service dès ce soir, venez me voir lorsque le soleil sera couché, je vous expliquerai tout en route, en attendant vous êtes libre, si jamais vous avez une question, demandez à Luna"

Il te raccompagne jusqu'à la porte et la referme derrière toi.

j’attends jusqu’au coucher du soleil

Tu t'adosses au mur, impatient, à peine les derniers rayons du soleil ont ils filtrés que tu toques de nouveau à la porte. Tu pousses la porte.

[Marchand]: "Je voit que vous êtes ponctuel, c'est une bonne chose, partons !"

Vous sortez du bureau, il te conduit dans des couloirs jusqu'à l'entrée de se demeure, tu ne regarde même pas le décor autour de toi, tu fait tout pour décompresser, tu as parcouru du chemin, peu d'hommes peuvent se dire aussi fort que toi, et pourtant tu sais à quel points les arènes sont cruelles pas de seconde chance, ce n'est pas l'entraînement, la moindre erreur pourrait bien te coûter la vie. Tu penses tout cela, et sans que tu l'ait vu, le marchand s'est saisi de son manteau, paré de ses atours, il ouvre la double porte et vous commencez à marcher. Vous avancez vers les docks, la nuit est tombé, l'océan est plat, la mer calme, les marins pas, tous entassés dans des tavernes, ils se saoulent avec des alcools qui rendront les hommes de plus fortes constitution aveugle dans des années. Vous parcourez les rues, vous tournez dans des ruelles de moins en moins fréquentées et vous entrez dans une taverne. Peu de gens se trouvent à l'intérieur. Une petite, salle quelques tables, un bar, deux hommes assis à celui ci, un derrière le comptoir en train d'astiquer la vaisselle, il salue de la tête ton maître, sans s'occuper de quoi que ce soit, vous passez dans une arrière salle, et vous descendez des escaliers, tu commencent à entendre du bruit. Le marchand s'arrête.

[Marchand]: "Nous y voilà, normalement aujourd'hui pas de gros combat, c'est le moment de prouver ce que vous valez, une fois dans l'arène, une seule règle, le dernier vivant gagne, pas de survivants ici, il n'y a que des combats à mort. Ce soir il me semble qu'il n'y aura que des duels. Vous êtes prêt ?'

"je suis prêt"

[Marchand]: "Bien suivez, moi, gladiateur."

Vous descendez l'escalier et arrivez dans une immense salle circulaire, au centre une arène creusée dans le sol, elle doit faire quelques 8 mètres de diamètre et se situe environ 3 mètre plus bas que le point le plus bas des gradins. Les gradins forment un cercle autour de l'arène et sont composés de pierre qui font office de siège pour les spectateurs. Pas moins d'une cinquantaine de personne sont dans la salle. Tu voit des voyous comme des bourgeois, des nobles comme des marins. Tu remarques que d'autres sont armés comme toi, sûrement des gladiateurs. Vous allez vous assoir, près de l'arène.

[Marchand]: "Voilà comment va se dérouler l'arène, lorsque l'organisateur sera arrivé, les matchs commenceront, pour participer, il suffit de se mettre au bord du cercle, l'organisateur choisira deux personnes qui sauteront dans la fosse pour se battre à mort, une fois le match fini, une échelle sera tendu au vainqueur, si il le souhaite il peut remonter, mais il ne pourra plus participer de la soirée, sinon il peut refuser et rester dans la fosse, un autre combattant viendra alors le défier. Pour chaque combat, des paris sont fait, ce sont eux qui nous permettent de gagner de l'argent. Une dernière chose, dans la fosse, il n'y a aucune notion de propriété, les morts non nuls besoin d'objets, aussi vous pouvez piller les cadavres comme vous le souhaitez, mais bien souvent, seul l'équipement du défunt se trouve en bas, vous devriez d'ailleurs laisser votre sac ici, vous serez certainement plus à l'aise pour combattre n'ayez crainte, je vous le rendrez quand vous aurez fini. Et puis ..."

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase, qu'une fois grave se fait entendre dans toute la salle.

[Voix]: "Que Les combattants s'avancent à la fosse !"

[Marchand]: "Je crois bien que c'est votre heure de gloire, qu'Hextor vous garde."

je m’avance dans la fosse

Pas moins de 7 combattants s'avancent jusqu'à la fosse, tous armés jusqu'au dents. Tu aperçois alors ce qui doit être la voix que tu as entendue, il s'approche de vous, c'est un demi orque, mais même pour ceux de son espèce il est grand, il vous passe en revue, il s'arrête devant un premier combattant et le désigne, ce dernier lui fait une révérence et saute dans la fosse. Puis il s'arrête devant toi.

[Demi-orque]: "Tiens je ne vous ait jamais vu, voyons voir ce que vous valez"

Il te désignes.

je lui fais une révérence et je saute a mon tour dans la fosse.

[Demi-Orque]: "Que le combat commence"

Tu entends des bruits de tout genre venant des gradins, tu ne t'en préoccupe pas, tout ce qui compte c'est ton combat, tu analyse ton adversaire, un humain, il porte une armure plutôt légère, une épée longue. Il est déjà en garde.

je le charge

Vous chargez tout les deux aussi vite que vous le pouvez, en moins d'une seconde vous arrivez au contact, vous croisez le fer. Tu tente de lui porter un coup sur son côté droit, il se baisse pour esquiver profitant de l'occasion pour porter un coup d'estoc, ton agilité sans égale te permet cependant de pivoter suffisamment rapidement pour réduire à néant la tentative de l'adversaire.

je riposte par un coup a la tête

Ton adversaire ne te laisse pas de répit, il te porte un coup rapide visant à te trancher la gorge d'un coup horizontal, tes réflexes surhumains te permettent de parer sans problème, tu repousses sa lame avant de tenter d'abattre la tienne sur son crâne, il esquive de justesse en roulant sur le côté.

je tente un coup d'estoc

Cette fois ci, tu vois distinctement d'où va venir sa prochaine attaque, tu l'anticipes, te baisses pour esquiver le coup originellement destiné à ta gorge et réplique en enfonçant ta lame dans sa cuisse. Tu le vois serrer des dents pour ne pas montrer sa douleur, mais tu sais qu'il souffre intensément.

je tente d’enfoncé mon épée dans ces cotes

Il tente une attaque d'estoc dans un mouvement désespéré, mais un pas de côté te suffit à esquiver, placer sur son flanc tu lui enfonces ton épée en travers des côtes lui perforant tous les organes sur la course de ta lame. Il s'effondre sans vie.

je range mon épée dans son fourreau

Sous les acclamations de la foule tu savoures ta première victoire dans l'arène, sur un bord de l'arène tu vois l'echelle être descendu.

je monte a l’échelle

Tu te diriges vers l'echelle, et y montes, la foule semble un peu deçue, tu reviens alors au niveau des gradins. Tu aperçois le marchand qui te fait signe. Tu entends alors la voix.

[Voix]: "Il semblerait que notre vainqueur en ait fini pour ce soir, mais peu importe ... Que deux gladiateurs s'avancent !"

À peine eut il terminé sa phrase que d'autres combattants se dirigent vers la fosse.

je vais voir le marchand

[Marchand]: "Je vois que vous n'êtes pas du genre à prendre des risques, mais je ne peut pas vous en vouloir, vois avez rempli votre part du contrat. Les paris ne sont pas très impresionnant mais tenez, ceci vous revient."

Il te tend 21 pièces d'or et 3 pièces d'argent.

je prend l'argent. merci mais si vous le voulait bien je reprendrai part au combat demain

Il sourit.

[Marchand]: "J'aime cet état d'esprit ! Nous reviendrons demain alors."

Il commence à se lever et va pour sortir.

je vais me reposer a ma chambre

Tout le trajet se passe très silencieusement, vous rentrez dans la demeure où des serviteurs attendent le marchand pour veiller à son confort, il ne s'occupent pas de toi, aussi tu te diriges immédiatement vers ta chambre. Tu enlèves ton armure et t'enfonces dans ton lit, mais avant que tu ait pu t'endormir, tu entends quelqu'un toquer à ta porte.

je me lève et je vais ouvrir la porte

Tu vas ouvrir la porte, tu vois alors Luna, visiblement gênée de te déranger à une heure pareille, son visage est pourpre.

[Luna]: "Je, .. Je suis ... désolé de vous ennuyer si tard, je voulais juste m'assurer que vous alliez bien, ... je suis désolé, je me suis fait un sang d'encre pour rien ..."

Elle semble se reprendre un peu.

[Luna]: "Excusez moi je ne devrai pas vous dire ça ... Ce combat ... s'est il bien déroulé ?"

Elle sourit de son mieux.

merci de vous être inquiété mais non tous ces bien passer