Daryûn - Acte I

[Marin 1]:"Normalement, il s'opère dans moins de deux heures, mais c'est jamais tout à fait exact, dès fois, ils ont un peu de retard."

- Très bien. Je ferais attention dans ce cas.

Les marins retournèrent vers un bateau de petite taille et s'affairèrent dessus.

Je retourne à la taverne où j'ai mangé le midi pour passer le temps.

Tu retournes dans la taverne où tu as mangé ce midi, lorsque tu rentres, malgré le monde présent, tu trouves la taverne anormalement calme, un silence morbide règne.

*L'incendie a eu un véritable impact sur le moral de tout le monde.*
Je m'installe à une table et attends le serveur.

Tu patientes quelques instants avant que le serveur ne revienne te voir.

[Serveur]: "Content que notre établissement vous plaise, vous désirez ?"

- "Vous avez une bonne taverne, je voyais pas de raison de ne pas revenir." lui dis-je en souriant. "Une pinte de bière et de quoi manger s'il-vous-plaît."

[Serveur]: "Je vous apporte ça de suite !"

Quelques minutes plus tard, il t'apporte une pinte ainsi qu'un poisson en croûte de sel avec des pommes de terre.

[Serveur]:"Ça fera deux pièces d'argent et trois pièces de cuivre, mon bon monsieur."

Je lui donne la somme demandée et le remercie pour le service.

Tu le remercie et il s'en va sans demander son reste.

Je mange silencieusement mon repas, prenant mon temps comme il y au moins deux heures d'attente avant le changement de la garde.

Tu déguste ton repas tranquillement, la nourriture est bonne, la bière fraiche. L'ambiance reste morbide pendant tout ton repas, finalement le temps passe tout de même assez vite, et l'heure approche.

J'adresse un signe au serveur pour lui dire au revoir et quitte l'établissement. Puis je me dirige calmement vers le lieu de rendez-vous, faisant attention à ne pas croiser les miliciens et vérifiant que les conditions fixées par les marins sont réunies.

Tu sors de la taverne, les informations que t'ont donné les marins on l'air d'être bonnes, tu ne vois pas de milicien, lorsque tu arrives au lieu de rendez vous, les marins sont tous là. L'un d'eux t'adresse la parole.

[Marin]: "Prêt ? Et bien, montez, ne perdons pas de temps !"

Je ne me fais pas prier et monte à bord du navire.

Tu montes sur l'embarcation. Très vite la corde qui relie le bateau au quais est dénouée et remontée à bord, les marins se mettent à ramer, tu sens la coque du navire glisser sur les flots pendant que le port s'éloigne, vous commencez à prendre de la distance puis une voile triangulaire est hissée. Le bateau accélère, le vent marin vous pousse. Personne ne semble vous avoir vu, ainsi, le bateau s'avance dans la nuit, vous commencez à longer les côtes. La lune se tient à haut dans le ciel éclairant de sa lueur les eaux qui vous transportent. Le marin qui t'as demandé de monter brise alors un silence long de plusieurs minutes.

[Marin 1]: "Je sais pas c'qui nous attend là bas, mais il faut se préparer au pire ... Au fait, on a pas eu l'occasion de faire les présentations, je me nomme George, voici Samuel, Bren, Haendel et William."

Dit il en pointant les quatre marins tour après tour sans que l'obscurité te permette de distinguer les visages des hommes mentionnés.

- Je m'appelle Daryûn, mercenaire des Épées de Wi-Djaz. Qu'importe ce qui nous attend là-bas, je ne peux pas rester en ville à attendre que ces dégénérés se calment.

Après ces quelques palabres un long silence s'installa. Le bateau commença à s'écarter de la côte. Peu à peu, l'embarcation se rapprocha d'une île, l'île en elle même était minuscule et ressemblait plus à une formation rocheuse dotée d'un rivage de galets qu'autre chose.

[Georg]: "Je vois que nous ne sommes pas seul sur l'île ... Je vais me mettre en attente de l'autre côté de l'île pour ne pas nous faire repérer, je vous suggère de rejoindre la côte à la nage, nous partirons à l'aube si vous n'êtes pas revenu pour aller chercher des renforts ..."

Le bateau contourna l'île avant de s'ammarer un à rocher.

- "Très bien. J'espère toutefois ne pas en avoir besoin", dis-je en souriant pour rassurer les troupes.
Je descends du navire pour me mettre sur le rocher auquel il est amarré, m'assure que mes affaires ne vont pas tomber de mon paquetage puis plonge dans l'eau pour rejoindre l'îlot à la nage comme le suggérait le capitaine.

Tu t'élances dans l'eau qui s'avère glacé, tes premiers mouvements sont désordonnés, mais tu arrives à nager jusqu'au rivage. En approchant du rivage tu t'aperçois qu'il y a des centaines de petits crabe sur la plage, tu les vois, translater latéralement en agitant leurs pinces. Deux navires sont présents sur le rivage, ce sont des embarcations du même type que celle qui t'a amené ici, des voiliers destinés à la pèche.

*Deux navires... J'espère qu'ils n'étaient pas pleins.*
Je m'approche discrètement des bateaux sur le rivage pour voir s'il n'y aurait pas une piste à suivre.

Tu t'approches des bateaux qui sont vraisemblablement vide, à l'exception de matériel uniquement utile à la navigation, cordages, poulies de rechange pour les voiles. La plage n'est pas très grande et s'arrête sur la grande formation rocheuse qui constitue la majeure partie de l'île, assez abrupte, elle paraît assez compliqué à escalader, les galets cependant t'empêche de distinguer quelques traces que ce soit, et tu ne vois pas de pistes.

Je m'approche prudemment de la formation rocheuse, en restant discret.

En t'approchant de la formation rocheuse tu détectes une sort de passage dans la pierre, une cavité, assez large pour faire passer un homme mais pas beaucoup plus.

Je m'en approche prudemment, faisant attention au moindre détail pour ne pas tomber en embuscade.

En t'approchant tu ne remarques rien de suspect, cela semble juste être un moyen de passer dans entre les rochers.

Je m'engage dans le passage.

Tu t'enfonces dans le passage, qui descend lentement, dans l'obscurité, le chemin est courbe, tu tournes, les parois du mur légèrement humide te permettent de ne pas tomber, peut être vingt mètre après ton entrée, tu entends un bruit, deux voix, mais tu ne parviens pas à ouir leurs dires, une faible leur parvient aussi dans le passage sans savoir ce que c'est, tu présumes que c'est la flamme d'une torche, ou d'une lanterne.

Je m'avance pour essayer de comprendre de quoi ils parlent, en faisant néanmoins attention à ne pas me faire repérer.

Tu essayes de comprendre, malheureusement, à peine quelques secondes plus tard, plus aucune conversation n'est audible et un bruit de porte que l'on claque se fait entendre.

Je m'avance prudemment pour essayer de voir s'il reste du monde. Si personne n'est présent, je poursuis mon chemin.

Tu t'avances un peu, tu aperçois alors un homme, en robe noir ample cérémonial, il joue aux cartes seul, une masse d'arme est posée sur la table devant lui, tu remarque qu'il porte un pendentif en fer représentant une pieuvre. Sur le côté, une porte encastrée dans un mur bâti autour de la pierre naturelle. La grotte forme en cet endroit une sorte de petite pièce sans autre issue que là d'où tu vient et la porte sur la droite.

Je me cache à nouveau et regarde à mes pieds s'il n'y a pas des cailloux.

Tu te caches en toute hâte, au sol tu trouves facilement de petites pierres.

J'en prends une et la lance dans la direction depuis laquelle je suis venue jusqu'ici, espérant que cela attirera le garde dans ma direction.

Tu te saisis d'une pierre et la lance de là où tu viens, elle s'écrase sur le sol émettant un son léger dont l'écho semble parvenir jusqu'aux oreilles du cultistes, il abandonne son jeu de carte, se saisit de sa masse et se lève prudemment pour venir voir ce qui se passe.

Je me saisi de ma lance, prêt à l'embrocher dès que l'occasion se présente en profitant de l'effet de surprise.

Le cultiste n'a pas le temps d'émettre un son que ta lance a transpercé son torse de part en part, dans un râle d'agonie étouffé, il tombe au sol inerte.

Je tire le cadavre dans le couloir dans lequel je m'étais caché, de façon à ce que les personnes qui viennent de l'intérieur ne le voit pas directement. Puis je continue mon infiltration calmement en me rapprochant de la porte, posant mon oreille contre pour voir si j'entends du mouvement.

Tu transporte le cadavre sur quelques mètres avant de te rapprocher de la porte, tu colles ton oreille sur celle ci, mais aucun son ne provient de l'autre côté.

J'ouvre légèrement la porte pour regarder dans l'entrebâillement si la voie est libre. Si c'est le cas, j'entre dans la nouvelle pièce discrètement en fermant calmement la porte derrière moi.

Tu entres dans un couloir vide assez court qui ne comporte que trois portes, celle d'où tu viens, une en face et la dernière à droite. Tu ne vois, ni n'entends personne, c'est d'ailleurs étrangement calme.

*J'espère que ce calme n'annonce rien de mauvais...*
Je m'approche de la porte de droite et essaye d'entendre s'il y a du bruit de l'autre côté. Si ce n'est pas le cas, je tente de l'ouvrir calmement pour faire le moins de bruit possible.

Tu te colles à la porte de droite et tu entends un léger bruit derrière sans parvenir à déterminer ce que c'est.

J'essaye d'ouvrir discrètement la porte pour voir ce qu'il y a de l'autre côté.

Tu ouvres la porte et tu aperçois un autre cultiste qui ne semble pas avoir remarqué la porte entrouverte, il à l'air à moitié endormi.

Je referme la porte discrètement et me dirige vers l'autre porte que je n'ai pas encore ouverte. Quand je suis assez près, je prête attention au bruit provenant de l'autre côté.

Tu n'entends rien de l'autre côté de la porte, silence complet.

Je tente de l'ouvrir calmement.