Sir Leodered de Lanbrisanches & Flü - Acte I

Je continue mà marche derrière Flü

Vous empruntez le chemin qui s'offre à vous, longeant le flan de la montagne. Le soleil a presque déjà passé l'horizon lorsque vous arrivez de l'autre côté de la vallée, le chemin, lui, continue inlassablement, de jour comme de nuit, il avance inexorablement vers sa destination. Mais, celui qui sait quelle est la destination de celui ci, ne le parcours pas pour la première fois, car le sentier s'engage entre deux escarpements rocheux, qui le dérobe a votre vision.

- Sir Leodered, que diriez-vous de passer la nuit non-loin de là ?

-C'est vous qui connaissez le chemin dame Flü, arrêtons la si vous le voulez. J'ai un tente avec moi, je vais commencer à la monter, je pense qu'il y aura de la place pour nous deux.

- Dis donc, vous êtes bien entreprenant ! Je rigole, laissez-moi vous aider à installer la tente.

Je sors la tente et commence à l'installer. Et je ne réponds pas à Flü.

- Attendez sir Leodered ! Le créateur m'a illuminé à travers une de mes pensées ! Nous ne devrions pas nous arrêter ici, en effet, nous ne sommes pas fatigués, il fait nuit tôt. De plus, cela me semble une bien mauvaise idée finalement de s'arrêter au milieu du seul chemin menant à un repaire de bandits. Je propose donc de continuer la marche et de potentiellement trouver un meilleur endroit.

- Ecoutez, vous dirigez l'expédition dame Flü, je pensais juste que vous étiez fatiguée, mais j'ai encore la force pour marcher.

- D'accord, allons-y dans ce cas !

Sur ce nous nous remettons en marche

Je range les bouts de tente que j'avais commencer à sortir et me met à suivre Flü.

Vous marchez en passant dans les escarpements rocheux. La nuit tombe. Après une bonne demi-heure, vous découvrez, à la sortie des amas rocheux, une nouvelle vallée, surplombée par un mont plus haut que les autres, au sommet de celui ci, un fort, surveillant les environs. Un chemin mène au fort, il est petit et pentu, mais il a le mérite d'exister.

-Je crois que nous y sommes Flü, je vous propose d'attaquer dans la nuit profonde.

- En effet, essayons de nous rapprocher à couvert si le relief le permet, et essayons de repérer une ouverture.

-Allez y, je vous suis.

Juste après avoir parler, je regarde le fort, le trouvant bien plus grand que je ne l'imaginais.

-Dame Flü, nous ne parviendrons jamais à attaquer ce fort à deux si il est rempli. Je propose de nous cacher et d'observer les mouvements d'hommes dans le camps, afin d'avoir une idée de ce que nous allons affronter.

- D'accord, faisons comme ça !

-Eloignons nous et trouvons un endroit caché pour nous observerons le camps pendant la journée de demain.

- Donc on oublie l'attaque de nuit ? Et vous comptez dormir où, de manière sûre, près d'un repaire de mercenaires ?

-Oui, je pense qu'attaquer cette nuit un fort de cette envergure serait stupide, nous ne savons rien de nos adversaires. Maintenant que nous savons précisement ou est celui-ci, allons nous cacher à 1/2 heure de marché d'ici et dormons, demain, nous essayerons de trouver un poste d'observation pour déterminer le nombre de brigands dans le fort, et si nous sommes à la hauteur de cette tâche.

- Oui vous avez raison. Ça me rappelle cette fameuse légende où quatre aventuriers sont allés attaquer un bastion d'orque de face, se faisant tuer, le premier par un javelot, le reste par les orques !
Quelle histoire horrible ! Ils devaient être nuls ces aventuriers...

Sur ces bonnes paroles nous suivons les directives de Sir Leodered

-En effet Dame Flü, tâchons d'apprendre du passé et de ne pas répéter leur erreurs, si futiles soit elles.

Je me remet en marche, pendant une 1/2 heure environ, jusqu'a trouver un endroit isolé, une forêt par exemple, loin de tout chemin et loin de tout lieu de passage pour éviter d'être repéré pendant notre sommeil.

Vous crapahutez pendant un certain moment dans la montagne en trouvant une entrée de caverne alors que vous cherchez à tâtons dans le noir.

J'utilise le sort lumière sur le bout de mon bâton afin d'éclairer, et commence à m'aventurer dans la grotte.

- Ouvrez la marche Sir Leodered, arme à la main, je vous éclaire !

Je sors ma hache de mon dos, me met en garde, et commence à avancer dans la grotte.

-Mettez vos sens en alerte, Dame Flü, on ne sait pas ce qui peux se trouver ici.

Je me met aussi mes sens en alerte, marchant à tâtons et observant partout autour de moi.

Le bâton de Flü, se mit à briller comme le ferait une torche, et, dans une achluophobie collective, vous avancez. La grotte était minuscule, et aussi vide que possible, quelques stalactite se laissaient pendre aux plafonds, tandis que les stalagmites aspiraient à y monter. Vous arrivez au fond de la grotte, quelques dizaines de seconde après y être entrés.

-Bon, on sera à l'abri ici pour cette nuit, je vais monter la tente, allez peut être chercher de quoi faire du feu dame Flü ?

- J'y cours !

Sur ce, je m'en vais tranquillement tenter de trouver du bois, tout en essayant de ne pas me faire voir si jamais je rencontre des gens

Pendant que Sir Leodered monte la tente, Flü se mit en quête de bois, seulement à cette altitude, la majeure partie de la végétation est constitué de pins à la sève bien trop vivace pour les rendre apte à la combustion, au final tu ne trouves du bois que pour quelques heures tout au plus, mais certainement pas toute la nuit. Les pieds dans la neige, tu reviens avec tes quelques buches et un peu de bois sec.

-Le tente est montée, il faut établir des tours de garde, que préférez vous Dame Flü, dormir en premier ou la garde en premier, je m'adapterai en fonction de vous.

- Dormez donc en premier, je vais préparer mes sorts

Sur ce je prépare mes sorts pendant une heure, tout en restant sur mes gardes, puis je monte la garde jusqu'à l'heure où ce sera le tour de Leodered

N'allumant aucun feu, Sir Leodered se mit au lit tandis que Flü essaya en vain de préparer ses sorts alors qu'elle l'avait fait le matin même.

En allumant le feu, Flü se rendit compte que faire du feu dans une grotte n'était pas une bonne idée, très rapidement la fumée commença à prendre de l'espace, alerté par ses sens, Sir Leodered se réveille en sentant la fumée, tandis que Flü étouffe à cause de la fumée.

HRP: Julien ayant des problème avec son cellulaire, je réponds à sa place.

Je me lève, un peu énervé.

-Dame Flü, vous avez vraiment allumé le feu dans la grotte ? Vous avez déjà fait un feu dans votre vie

Dame Flü ne réponds pas, éteins le feu et m'en vais plus proche de la sortie monter la garde

Voyant Dame Flü, s'éloigner, je me remet dans la tente et me rendort

Sir Leodered se rendormit rapidement, Flü quand à elle, monta la garde dans le froid, le vent soufflait. Au bout d'une heure, de la neige se mit à tomber. Et le vent souffla. La deuxième heure, Flü était frigorifiée, et le vent souffla. La troisième heure, Flü tant harassé par le froid que le voyage était déjà à moitié en train de dormir, seul la pensée pour son compagnon qui lui avait demandé de faire un tour de garde la retint d'aller se coucher dans la tente, s'emmitoufler dans sa couverture d'hiver, et le vent souffla. La quatrième heure vient, et le vent souffle.

Je vais réveiller Leodered et lui annonce que c'est son tour

- Levez-vous sir, c'est à vous de monter la garde

Sur ce, je me met dans ma couverture d'hiver, sur ma paillasse, et tente de dormir

-Merci Dame Flü, reposez vous.

Je remet mon armure, mon bouclier à mon bras et la hache à ma taille. Je me met juste devant la tente et utilise ma vision nyctalopique pour voir dans le noir, pour me protéger du froid, je met ma couverture d'hiver de tel façon qu'elle me couvre jusqu'au cou, et reste stoïque, prêt à bondir si je vois quelque chose d'inquiétant.

La couverture d'hiver protegea Sir Leodered convenablement, pendant qu'il montait la garde, au bout de deux heures, la neige ne tombait presque plus, au bout de trois, plus un seul flocon ne tombait des cieux. La dernière heure, il ne se passa rien de plus, il faisait toujours nuit.

23 Jelïau 158 de l'ère Artaith

Je continue à monter la garde jusqu'a ce que là lumière de jour commence à apparaître

3 heures durant, tu montes la garde sans que rien ne se passe, seuls les rayons du soleil te parvenant peu à peu te distrayent de la monotonie de ta fonction. Tu prends le temps d'observer la vallée, ses pics enneigés, ses combes et en contrebas ses forêts de pins. Cette vallée te plonges dans l'abyssale nostalgie des montagnes naines auquelles tu tient tant.

Les yeux mouillés par les larmes retenues, je me retourne vers la grotte pour réveiller Flü.

-Dame Flü, le soleil se lève, il faut partir maintenant.

Je me réveille donc, lentement, et prends toutes mes affaires

- *Aaaaaaaaaah* Oui oui, allons-y. Je vous suis.

Vous rangez toutes vos affaires avant de sortir de la grotte. Les chutes de neiges ont été importantes, vous allez devoir marcher dans la neige, à moins d'attendre le dégel.

- Je vous propose de nous frayer un chemin à travers la neige, même si nous seront à découvert. Il est encore tôt, essayons d'y aller.

-Faisons comme ça, je vous suis.

Le groupe repris le chemin par lequel ils étaient venu. Marchant dans la neige épaisse, Flü eut rapidement des difficultés à respirer et se retrouva vite fatigué, dans le même temps la forteresse se fit apercevoir.

Voyant Dame Flü, en difficulté, je met mon bras derrière son épaule et l'aide à marcher.
"Allons y dame Flü, il ne reste que quelques dizaine de mètre avant d'être arrivé, courage."
Je relève la tête et cherche un bon endroit d'observation d'ou nous pourrions observer les allées et venues de la forteresse sans être vu.

Sir Leodered trouve un escarpement rocheux qui pourrait servir à observer le fort, il est un peu loin et difficile d'accès mais il semble être parfait pour voir sans être vu. Pendant ce temps là Flü contemple le fort, petit il ne contient que trois tours disposées en triangle, les deux premières sont ancrées directement dans la muraille qui encercle la butte sur laquelle la citadelle est bâtie tandis que la troisième a ses racines dans un bâtiment plus grand, adossé au mur de pierre. La seule entrée visible est protégée par une herse. Sur les murs, des crénaux, tu comptes 5 gardes sur les murs pas plus. Mais alors que vous dénombrez les gardes, la herse se lève, des cavaliers sortent deux par deux, en 5 minutes ils sont tous passés vous en avez vu une trentaine défiler sous vos yeux.