Sir Leodered de Lanbrisanches & Flü - Acte I

21 Jelïau 158 de l'ère Artaith, environ 12 h.

Vous vous êtes rencontrés, il y a quelques heures de cela sur cette route sur laquelle vous marchez en direction de Kril. En pleine forêt vous apercevez à peine le ciel gris qui annonce les premières neiges de la saison. Vous savez qu'avant d'atteindre votre destination il vous faudra traverser un village nommé Asibi. Vous estimez arriver ce soir dans le village et dans deux jours à Kril si le temps est clément.

"Sir Leodred, si vous êtes d'accord je propose de faire une pause pour la nuit à Asibi, pour repartir d'un bon pied et arriver frais à Kril"

"Je pense que c'est une excellente idée, mieux vaut éviter de marcher de nuit"
Je continue alors à marcher tranquillement, tout en faisant attention à la nature environnante, à toute sorte de voyou hors la loi pouvant attaquer sans crier gare.

Vous marchez pendant un peu moins d'une demie-heure lorsque Sir Leodered remarque deux hommes armés cachés à côté de la route, sur la gauche, à seulement 5 mètres de vous.

-Vous la-bas, que faites vous cachez dans les sous-bois, montrez vous ! Dis-je en pointant ma hache naine vers eux
Je continue de regarder les deux hommes et je chuchote vers Flü.
-Préparez vous, Flü, il y a deux hommes armés dans les bois, sûrement des brigands !

*Se met sur ses gardes*

Alors que vous vous méfiez des deux hommes sur le côté gauche, un homme menu, sort de droite et attaque sans prévenir Flü, lui ouvrant une entaille sur son flanc au niveau de la hanche.

J'utilise le sort Armure de mage afin de me protéger pour la suite, puis reste attentive de ce qui m'entoure, plus particulièrement de celui qui vient de m'attaquer.

-Chien, attaquer sans crier gare ! Vous n'êtes même pas digne de porter une arme !
je sors mon pavois et, si possible porte une attaque avec ma hache sur l'homme qui vient de blesser Flü.
-Flü, reculez vous !

Alors que Flü incante son sort, le fourbe en profite pour lui porter un coup qui vient seulement lui érafler la jambe. Il tente ensuite une seconde attaque mais cette fois ci l'armure de mage est en place, bloquant son coup. Un des deux hommes charge alors Sir Leodered qui bloque l'épée longue de son adversaire à l'aide de son pavois. Sir Leodered tente alors d'abaisser sa hache sur l'homme qui a pris à parti Flü mais ce dernier arrive à esquiver de justesse. Le dernier de vos adversaire attaque alors Sir Leodered mais celui ci pare le coup sans aucun problème. La foi de Sir Leodered en Héronéus lui permet d'utiliser Frappe du croisé et Os de pierre.

-A-ha, 3 contre 2 ! Vous n'avez aucun honneur brigands, je vais vous envoyer six pieds sous terre pour cet affront !
je tente alors une frappe de croisé sur le même ennemi que j'ai attaqué toute à l'heure dans le but de rendre de la santé à Flü

Pour ma part j'attaque avec mon arme le brigand le plus proche

Alors que Sir Leodered s'apprête à utiliser sa frappe du croisé, Flü abat son bâton sur le brigand qui l'a attaqué, lui explosant ainsi le crâne d'un coup sec.

Je change du coup d'adversaire et j'abat ma hache avec la frappe du croisé de la même manière, sur un des deux ennemis du côté gauche, dans le but de soigner Flü

Un des deux hommes tente de frapper le nain avec son épée longue, mais le pavois de Sir Leodered absorbe le choc, ce dernier abat sa hache sur le crâne du bandit à l'épée à deux mains, le coup est si violent que la hache naine s'enfonce jusque dans le torse de l’ennemi, l'énergie d'Héronéus imprègne alors Flü, dont les blessures se referment.

J'attaque le dernier adversaire avec mon bâton Magical DoReMi

J'essaye de donner un coup de pied au dernier brigand afin de le faire tomber.
-Flü, nous ne pouvons nous permettre de lui ôter la vie, deux contre un, c'est contre les règle de l'honneur !

- Ah oui ? Et elles disent quoi les règles de l'honneur sur les embuscades et sur le fait d'attaquer une femme ?

*Je reste donc sur mon idée de l'attaquer*

La magicienne frappe de son bâton Ojamajou Doremi sur le dernier brigand qui encaisse le coup, le brigand tente alors de riposter mais l'armure de mage absorbe le coup, le brigand n'a pas le temps de souffler qu'il doit esquiver le coup de pied du nain.

Je frappe de plus belle avec toute ma fougue !

Dans un cri de rage, je lève ma hache et abat celle-ci d'un coup horizontal, dans le but de désolidariser la tête du brigand avec celle de son corps.

Flü tente de frapper le brigand qui esquive le coup, celui ci tente de rendre la pareil mais l'agilité de la magicienne lui permet de ne pas prendre l'attaque, Sir Leodered en profites alors pour lui détacher la tête de son corps.

- Victoire !

Je fouille les ennemis, à la recherche d'argent ou objets de valeur

Je reste abasourdi et désolé face au meurtre que je viens de commettre, malheureusement nécessaire.
Je m'isole un peu de Flü et prie envers Héronéus, afin de le remercier d'avoir soigné Flü et pour pouvoir à nouveau effectuer cette même manoeuvre.

En plus de leurs équipements respectifs, Flü trouve 17 pièces d'or, ainsi que deux rations de survie, des couvertures d'hiver, des paillasses, toutes au nombre de 3. Sir Leodered se mit à prier Héronéus.

Je donne une paillasse, une couverture d'hiver et une ration à Leodered. Je prends la même chose et laisse le reste.

Édit : JE PRENDS LA THUNE

-Merci dame Flü, toutefois, n'avez vous rien trouver d'autre sur ces bandits que de la nourriture et des couvertures ?

Le groupe continua de parler, sur la route au milieu des cadavres.

- Oui il y avait de l'argent, 17 d'or, je les garde avec moi mais nous pourrons tout deux en disposer.

-Je vous remercie dame Flü, continuons notre route, et tâchons de redoubler de prudence jusqu'a Asibi.

Le groupe reprend sa route jusqu'à arriver aux abords d'un petit village, protégé par une simple palissade de bois.

Je suppose qu'on cherche l'entrée. On s'adresse à quiconque la garderait, sinon, on rentre.

Je suis Flü sans rien dire. Je regarde juste au ciel pour déterminer l'heure qu'il est.

Vous marchez les quelques centaines de mètres qui vous séparent de l'entrée, constituée d'une double porte et encadrée par la palissade. Alors que vous vous rapprochez un garde vous adresse la parole depuis le haut du mur de bois.

[Garde]: "Qui va là ?"

- Bien le bonjour ! Nous sommes 2 voyageurs qui souhaitent séjourner ici ! Pouvons-nous entrer ?

Je continue à rester silencieux tout en essayant de déterminer l'heure qu'il est .

Sir Leodered détermine qu'il est à peu près 17 h, le soleil n'étant pas loin de se coucher. Le garde répond à Flü.

[Garde]: "Bien vous pouvez rentrer alors, pardonnez ma prudence mais les bandits sont nombreux en ce moment, aussi sachez que nous garderons un œil sur vous."

Le garde fait un signe en bas de l'autre côté du mur et la porte commence à s'ouvrir doucement.

- Merci bien beau mâle

Sur ce nous rentrons en ville

- Que souhaitez-vous faire Leodered ?

Je paraît surpris et extrêmement gêné lorsque Flü emploie le terme de 'Beau mâle' mais je ne lui fait pas remarquer

- Nous ferions mieux de trouver une auberge ou dormir ce soir.

Après avoir fait un tour rapide, des rues principales, vous remarquez deux tavernes à même de vous accueillir la première étant plus jolie que la seconde mais aussi plus chère. Lors de votre recherche vous avez parcouru, les quelques pattés de maison, souvent en bois, parfois en pierre, et, à de rare occasion un mix des deux. Les rues sont pavés et en bonne état, les pavés ont l'air d'être plutôt récent, même si le village en lui même ne transpire pas la richesse. Il respire cependant un profond malêtre et un grand inconfort, la peur peut se lire sur certain visage, reconnaissable à cette expression du visage, ces rides qui traduisent une méfiance permanente. Les tavernes sont pleines, mais les rires en sont absents, ou feints, les choppes se vident mais sans grand entrain. Parfois, une choppe de bière protège l'esprit mieux qu'un bouclier protège l'homme qui le tient.

- Dame Flü, je vous propose d'aller dans la première taverne que nous avons croisée, elle a l'air moins accueillante certes, mais elle sera surement moins chère.

- De toute façon c'est moi qu'ai les thunes, mais j'te suis !

-Je suis désolé dame Flü, mais je préférerais que nous nous vouvoions, nous ne nous connaissons pas assez encore.

- ...

Je me dirige alors silencieusement vers la première taverne.

Vous rentrez dans la dites taverne nommée "L'auberge du moulin", le rez de chaussé est une taverne tenue par une halfeline un peu ronde, les tables ne sont qu'à moitié pleine, et les jeux ne vont pas de bon train, beaucoup profitent simplement d'une bière après le travail. La taverne n'est pas très propre, mais pas spécialement sale pour autant. Un escalier sur la droite donne accès au second étage. Le tout baigne dans un bruit de fond sourd, monotone et ennuyant, ou bien ennuyé peut être, vous n'en savez rien.

Je vais à la table d'une personne seule, qui à l'air non-agressive au premier abord et lui dit :
- Bonjour ! Pourrais-je vous poser 2/3 questions ?

Je me dirige vers la halfeline et commence à parler avec elle.

-Bonjour Madame, pouvez-vous me servir une choppe d'hydromel s'il vous plaît ?

Flü trouve une personne tranquille, un jeune homme, frêle et menu, peut être un peu soûl.

[Jeune homme]: "Des questions ? Pourquoi faire ?"

[Halfeline]: "Et une choppe d'Hydromel pour le monsieur, une !"

Elle se dirige vers un tonneau installé derrière elle, choppe à la main, avant de le remplir jusqu'à ce que la mousse déborde, elle enlève le surplus de mousse avec une lame avant de te servir la choppe.

[Halfeline]: "Sa fera 2 pièces de cuivre mon bon monsieur."

Je pose deux pièces de cuivres sur le comptoir

-Tenez ma bonne dame, nous comptons rester une nuit avec mon amie, auriez vous deux chambres ?