Siffle-feuille Chabrone - Acte I

21 Jelïau 158 de l'ère Artaith

Ton aprentissage terminé, te voilà libéré de tes devoirs, tu peux désormais parcourir le monde afin de devenir plus fort et d'assouvir tes pulsions. Pendant ton entrainement, tu as ouï dire qu'il existait une culture dont les moeurs étaient différents, tu présumes que c'est là bas que tu pourras trouver des femmes rivièrophile en abondance, mais pour cela il te faut traverser l'océan, et ce avant que le froid commence à geler les eaux. C'est ainsi que toi et Tinkie-Winkie, ton fidèle compagnon vous êtes retrouvés à Iculisma, une ville portuaire dans laquelle tu pense pouvoir trouver un navigateur qui pourra te faire traverser.

Je commence par aller dans une taverne pour entendre les ragots et me renseigner sur la ville. Je suis attentif à tout se qui se dit autour de moi. Je ouï comme Jaja !!
J'ai demandé TW de rester en dehors de la ville pour l'instant.

Tu rentres dans une taverne située sur les docks. Elle s'appelle "La navigatrice", et semble remplie. L'intérieur est bruyant, agité. Des dizaines de marins s'entassent pour venir prendre une bière, et jouer aux cartes. Plusieurs tables sont occupés à parier ou à jouer aux dés. Le tout baigne dans une odeur d'alcool et dans une chaleur incroyable, derrière le bar se tient, une femme aux cheveux châtains, qui ne dépasse pas le mètre soixante, elle semble discuter avec ses clients et servir des choppes sans discontinuer.

Je m'approche du contoir et commence à parler avec la serveuse. Je lui demande si il y a des traversées prévues prochainement. Je reste tres attentif et regarde avec insistance tout ce qui se passe dans la salle.

[Tavernière]: "Des traversés pour le Dai-Nippon Teikoku ? Je ne sais pas je pense que vous devriez vous renseigner auprès de marchand faisant la traversée ou de marin, ce n'est pas ce qui manque sur le port."

Tu regardes un peu partout dans la salle, tu vois surtout des gros bras, des marins qui parient et boient malgré l'heure matinale.

Je m'approche d'une table de marin (celle des gros bras)
Je les interompt et demande avec ma voix la plus virile si une traversée est prévue. Je bois en suite la moitié de ma choppe cul-sec.

Tu t'approches d'une table de marin, dont le moins fort d'entre eux a des muscles sayants qui feraient blêmir la moitié des trolls des cavernes du continent. Une fois, ta demande faites, tu te rends compte que tu n'as pas de choppe, qu'à cela ne tienne, tu te saisi immédiatement de la choppe d'un marin qui semble avoir des isquiojambiers à la place des bras et tu la bois cul sec sous leur regard médusé. Un court silence s'en suit avant que celui qui semble être le chef de la bande ne se mette à rigoler, suivi par tous autres.

[Marin fortement musculeux]: "Je n'avais pas vu une demande aussi directe depuis des années, vous avez des couilles, j'aime ça, notre bateau fait la traversé d'un pays à l'autre pendant toute l'année, si vous voulez on vous emmène voir le capitaine, contre un peu d'or il vous prendra sûrement à bord."

" Ah je savais bien qu'en rentrant dans cette taverne, j'y trouverais des hommes capable de reconnaître la juste valeur de mes Couilles !!"
Après cette magnifique phrase d'approche, je me fais une place sur leur table et commence à faire connaissance. Je propose un defi au chef, le perdant paye une chope au gagnant. Je propose un petit duel à l'exterieur, le premier au sol à perdu !
Je garde mon air sûr de moi, bien que je sois plus faible physiquement, je compte sur mes reflexes et qualité d'esquive pour l'emporter. J'ai surtout envie de me battre et de me tester !!

La discussion va de bon train, les marins s'appellent Henry, Jeoffrey, Leon, Sam et le chef se nomme Tom. Tu proposes alors ton défi, chaud poir calmer tes ardeurs Tom ainsi que les marins sortent. Sur le port une féroce lutte s'engage, mais en quelques secondes tu prends le dessus et le met à terre, tu l'aides à se relever et comme convenu et dans une bonne entente, Tom paye sa choppe et chacun reprends un coup à boire.

[Tom]: "Bon plus sérieusement, il est l'heure de partir de mer, si vous voulez aller au Dai-Nippon Teikoku c'est le dernier moment pour aller demander au patron, vous n'avez qu'à venir pour lui demander avec nous."

" je vous suis"

Tu suis alors les marins qui quittent la taverne avant de s'engager sur les docks et de traverser une bonne partie du port. Les vents marins sont frais et salés, l'océan est immense et froid, tu ne sais pas combien de jour tu vas passer en mer, mais alors que tu pensais avoir demandé à Tinkie-Winkie de rester en dehors de la ville, tu le vois arriver en courant dans ta direction jusqu'à ce qu'il soit assez près pour te suivre sans courir, il semble avoir été si peu farouche que les gens ont dû le prendre pour un chien. Finalement tu arrives devant un grand navire, devant se dernier des marins s'affairent à monter des marchandises et homme semble superviser le tout.

[Jeoffrey]: "C'est lui, le patron, allez lui demander pour la traversée, on vous laisse, pour nous c'est l'heure de trimer !"

Il pointe du doigt l'homme que tu avais déjà repéré comme le contremaître.

"Merci les gars ! A tout a l'heure !"
J'avance vers le contremaître, Tw reste un peu en retrait.
"Bonsoir Monsieur, c'est un bien beau bateau que vous avez là ! Je me présente, Chabrone Siffle-feuille. Je suis à la recherche d'un moyen d'aller au Dai-Nippon Teikoku. J'ai fait la connaissance de vos marins et ils m'ont ammené à vous."

Tu t'approches du contremaître, c'est un homme d'âge mûr sans pour autant être vieux, tu lui donnes la quarentaine, son visage endurci et ses épaules assez large le rendent imposant. Il a les cheveux courts et châtains, ses yeux sont d'une couleur noisette, il est assez musclé, sans pour autant avoir les bras de ses marins. Il écoute ce que tu as à dire avant de marquer une courte pause.

[Capitaine]: "Bon, écoutez, je vais être franc avec vous, j'ai pas l'habitude de transporter des gens, mais je veux bien faire une exception, à plusieurs conditons. Déjà, ce sera pas gratuit, ensuite, je veux pas vous entendre vous plaindre de quoi que ce soit, et enfin, au moindre problème, je vous balance par dessus bord."

- Je vous remercie du fond du pec !! Et ne vous inquiétez pas je ne suis pas une petite nature, demandez à Tom, il en a déjà fait les frais!! Mais juste pour information, qu'est ce que vous appelez "pas gratuit"?

[Capitaine]: "Disons, 40 pièces d'or, nourriture et couchage compris, le voyage va durer une semaine, si tout se passe bien."

Hum.., que diriez vous de 20 pièces d'or, et vous pourez me considérer comme votre marin pendant cette traversée. Je ne suis pas aussi epais que vos camarades mais je saurais me rendre utile ! Alors qu'en pensez vous ?

[Capitaine]: "Vous avez pas l'air de savoir naviguer, mais à la limite, si vous avez un peu de force vous pourrez ramer, dans ce cas là, disons que le marché est conclu, vous ramez et je vous dépose là bas, sans que l'un de nous deux débourse la moindre pièce, qu'en pensez vous ?"

Très bien, marché conclu.
Nous partons quand ?

[Capitaine]: "Dans deux heures, mais vous allez nous aider tout de suite n'est ce pas ? Nous irons plus vite ainsi !"

Dit-il placidement.

Euh oui oui, je reste, c'etait prevu.. #ironie

C'est ainsi que tu entames ton labeur, tu aides les autres àcharger des caisses de marchandises diverses entassés dans des caisses. Tu continues pendant presque deux heures et déjà tu souffres le martyr, jamais tu n'as tant sollicité tes muscles en deux heures et ceux ci te font sentir à quel point tu les utilises. Au bout des heures tout le monde monte sur le bateau. Inexpérimenté, tu ne sais pas trop où te mettre, les choses se mettent en place sans que tu n'ai rien à faire et ainsi la voile est hissée, une petite, qui vous fait partir du port, le navire prend de la vitesse, le vent marin est encore plus froid ainsi, le vent est avec vous, pour l'instant et tu n'as pas besoin de ramer, la grande voile est déployée et vous atteignez votre allure de croisière.

Je me balade sur bateau, j'observe !
Je cherche un endroit calme pour mediter et penser aux arbres que je pénètrerais dans un futur proche !

Tu passes le temps sur le bateau tantôt à ramer tantôt libre. Le soir arrive vite et la nuit s'annonce froide, tu vas te coucher avec les autres marins.

22 Jelïau 158 de l'ère Artaith
La mer à perte de vue, étendue bleue infinie, l'ennui ne te gagnes pas, qui sait combien de riviérophile vivent là bas, et puis nouvelle terre, nouvelles espèces d'arbres. Le vent est avec vous toute la journée, pas besoin de ramer, tu as tout le temps nécessaire pour te perdre dans tes pensées.
23 Jelïau 158 de l'ère Artaith
Aujourd'hui c'est une mer d'huile, que le temps peut être changeant en mer, tu rames pendant la journée entière, le soir, les vents ne se sont pas plus levés, certain parlent de ramer pendant la nuit, mais le bateau prendra juste un peu de temps qu'il avait gagné avec la journée d'hier.
24 Jelïau 158 de l'ère Artaith
Toujours cette mer calme, vous ramez tous pendant plusieurs heures avant qu'un vent assez léger fasse irruption, vous laissant le temps de souffler jusqu'à la fin de la journée, tu ne manies pas les voiles, mais le simple fait de ramer te fait mal désormais, la vie de marin n'est pas facile.
25 Jelïau 158 de l'ère Artaith
Le vent est revenu, vous n'avez pas à ramer, vous vous occupez en nettoyant le pont, en jouant au dés ou en pariant au bras de fer, un peu d'alcool accompagne vos distractions.
26 Jelïau 158 de l'ère Artaith
Vous avez le vent en poupe, la journée se passe sans incident, déjà quelques jours en mer et tu n'en peux plus d'attendre. Les marins ont l'air habitués, ils n'ont pas l'air d'être dérangé par la longueur du voyage et d'ailleurs pour une fois ils n'ont pas trop à ramer.
27 Jelïau 158 de l'ère Artaith
Aujourd'hui le vent est changeant vous devez ramer de temps à autre, les journées se suivent, le bateau a repris de l'avance, le capitaine pense que vous arriverez le 2.
1er Îliau 158 de l'ère Artaith
Plus qu'un jour sur l'océan, tu penses à la distance qui te sépare de tes forêts natales, de l'orphelinat aussi, le temps s'écoule, et les choses changent.
2 Îliau 158 de l'ère Artaith
Vous arrivez avec de l'avance, vous arrivez dans la baie d'une ville d'envirgure importante, l'architecture t'y semble étrange, encore incapable de la décrire d'aussi loin, tu perçois cependant des différences notables, comme la hauteur des bâtiments, ici tout semble reposer sur un seul étage quasiment, les toits sont aussi étranges, couvert de tuiles grises.

[Capitaine]: "Nous voilà au Dai-Nippon-Teikoku ! C'est la première fois que vous venez ?"

Le bateau continue d'avancer tranquillement vers le port.

Oui, je n'avais jamais quitté ma forêt avant. J'ai hâte de decouvrir la végétation de ce continent. Mais j'ai une question, pourquoi les batiments semblent t'ils si petits ?

[Capitaine]: "Tout est différent ici, l'architecture, la monnaie aussi, mais de l'or reste de l'or, personne ne s'en formalisera, à propos parlez vous la langue du pays ?"

Ah les habitants ne parlent pas notre langue ?

[Capitaine]: "Non ils n'en parlent pas un traître mot même si quelques uns parlent notre langue, vous allez devoir apprendre ... Vous verrez c'est facile ! Je vais vous emmener dans un bar vous aurez peut-être l'occasion de faire connaissance avec des gens du coin avec un peu de chance vous en trouverez un qui parlera notre langue."

Ça marche, merci beaucoup.
Est ce que des combats sont organisés dans les tavernes ? Je commence à être en manque, je ne me suis pas battu une fois sur votre bateau. J'ai vraiment besoin de casser des bouches !!! Peu importe le continent, les poing parle tous la meme langue non ? XD

[Capitaine]: " J'ai bien peur que les habitants de ce continent ne partagent pas votre enthousiasme pour le combat, c'est un peuple organisé et discipliné qui ne failli jamais à sa tâche et ne discute jamais les ordres, je les imagine avec peine se battre comme des énergumènes dans une taverne un peu sale au milieu de la foule pour le simple plaisir de taper son prochain. Mais si vous entachez leur honneur alors seul un duel à mort pourra jamais réparer votre tort. Il n'y a point d'affront que l'on prend à la légère dans ce pays où seul l'honneur compte. N'allez cependant pas vous imaginez que vous pourrez vous battre en insultant quelques passants vous finirez simplement plus rapidement votre existence, la tête roulant à quelques mètres de votre corps, je vous conseille de calmer vos ardeurs et vous prie de bien vouloir apprendre d'une culture plus sage que la nôtre. Le continent et vaste et disputé vous trouverez bientôt de quoi mettre à l'épreuve vos talents de combattants, rien qu'en écoutant les légendes et les mythes que l'on conte dans Les Tavernes vous aurez une myriade de danger à braver, j'en suis sûr"

"Ah je suis relativement déçu.. Je pensais que le plaisir du combat était commun à tout les mortels. J'essayerais de respecter les coutumes local alors."
*Soit, les têtes rouleront sur le sol, je ne suis pas venu ici en pélerinage*
" Mais d'après vous, cette Terre sera capable de satisfaire ma soif d'aventure. Si c'est le cas, je pense que je me vais me plaire ici ! "

À résumer

Tu t'aventures dans ce passage qui vient de s'ouvrir. Lanterne à la main, Tinkie winkie devant toi. C'est pour l'instant un long couloir sombre qui s'enfonce petit à petit dans le sol.

Je m'avance, l'épée à la main. Je regarde si Tinkie Winkie détecte quelque chose. J'éclaire le plus loin possible avec ma lanterne.

A résumer

Tu revient donc dans cette ville portuaire de cette région exotique.

Je cherche un lieu pour pouvoir vendre mes pierres.

Tu te balades donc dans cette grande ville portuaire en regardant au hasard les échoppes, dont tu n'est pas capable de lire les panonceaux, ni de comprendre la langue vernaculaire que les habitants pratiquent.

A mesure que j'avance, je me rend compte que mon illettrisme va être un gros andicape sur ce continent. Je me decide alors de faire quelque chose d'inabituelle pour moi : ETUDIER.
Je me met à chercher un moyen de combler mon ignorance. Je me souviens alors du vielle homme de la taverne. Je decide de retourner à la taverne pour lui demander de m'enseigner la langue !

Tu reviens dans la taverne sur le port, lorsque tu rentre tu entends à nouveau:

[Serveurs]: "いらっしゃませ"

La taverne ne s'est pas désemplie depuis ta première venue, les marins font toujours autant de bruit, tu parcours des yeux les différentes personnes dans la salle, assez vite tu trouves le vieillard qui t'avait abasourdi avec ses contes, en train de boire comme à son habitude.

Je m'approche du vieillard.
"vous m'aviez dit vrai, cette forêt était bien un lieu mystérieux, je vous en remercie. Vous avez satisfait ma soif de combats, laissez moi satisfaire votre soif.. tout court. "
Je fais signe à la serveuse de nous servir à boire en essayant de me faire comprendre par des gestes.
Je m'assoie près du vieille homme et me met à l'aise en deserrant mon armure.

Il se mit à parler avec son accent 'habituel'.

[Vieillard]: "Tant mieux, vous avez trouvé l'homme qui avait poursuivi comme vous la légende ?"

La serveuse vint et le vieillard demanda quelque chose avant de te dire.

[Vieillard] "C'est 6 pièces de cuivre"

En discutant, je lui passe les 6pieces de cuivre.

"A ce pauvre homme, oui je pense l'avoir retrouver.., il etait dans une sorte d'oeuf d'araignée, à moitié digéré. IL ETAIT MORT. Mais je l'ai vengé !! Vous pensez que si je demande une récompense à sa famille, ils payeront ?

*J'ai vraiment aucune morale quand même, mais bon, il faut bien survivre.. *

Tu lui donnes les pièces qu'il s'empresse de donner à la serveuse qui vous sers alors deux verres de cet alcool que tu as découvert ici. Le vieillard remercia la serveuse avant de poursuivre.

[Vieillard]: "度もありがとうございます。Je ne sais même pas si il avait une famille, il ne venait pas d'ici ..."

Il commença à boire son verre, sans rien ajouter, ta remarque semble l'avoir un peu choqué, mais sa politesse l'empêche de te reprocher un tel manque de savoir vivre.

*Ah je l'ai peut-être choqué.. Fort bien, il a dû en voir de plus vilaine dans sa longue vie*

Pour combler ce blanc qui commence à s'installer, je commence à aborder le sujet de la langue. Je demande si cette langue est difficile à apprendre, en lui expliquant que je compte rester sur ce continent et donc qu'il serait peut être temps de s'intègrer un minimum.

Ta remarque le surpris un peu, mais il sembla ravi que tu t'intéresse au language vernaculaire.

[Vieillard]: "Comme ça vous souhaitez apprendre notre langue, fort bien, je connais quelqu'un qui pourrait vous enseigner, il est tuteur pour aristocrate, malheureusement, il n'est pas gratuit. Enfin vous verrez, apprendre cette langue, c'est facile..."

" Ah fort bien, pouvez vous me le présenter ? Et parle t'il ma langue ? Et est il libre en ce moment ? Je sais, je pose beaucoup de questions mais j'aimerai réglé ce problème de langue au plus vite "

[Vieillard]: "Je n'en sais rien, mais je peux vous mener jusqu'à lui, de là à savoir si il acceptera c'est une toute autre histoire ..."

Il finit son verre d'un seul trait.

Je finis mon verre également, me lève et lui dit:
"pouvez vous m'y emmener maintenant ? "

[Vieillard]: "Bien sûr ! Suivez moi."

Il se leva difficilement, et commença à sortir du bar, puis vous vous aventurèrent dans les rues de la ville jusqu'à arriver devant une maison à la façade imposante. Le vieillard s'arrêta alors.

[Vieillard]: "C'est ici, maintenant je vais vous laisser, vous savez où me trouver de toute façon ..."

Il repartit vers la taverne.

Je prend mon courage à demain et frappe à la porte. Je me recoiffe, remet mon armure le mieux possible afin d'être présentable. J'attend..